Message posté par : Esteban Arioso
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Esteban Arioso
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Expérience : 0
Secret Garden
Rang: Frame/Youngest
Niveau:
(30/30)
Couronne(s): 5 ¤
Jeu 1 Fév - 14:44
Arosio Esteban
Renseignements
Généraux
Nom : ARIOSO (prononcé « Ariosso »)
Prénom : Esteban, Galaad, Lenzo
Age : Vingt-cinq
Groupe : Indép
Nationalité : Des racines latines entrelacées d’italien et d'espagnol.
Grade souhaité : FAUTEUR DE TROUBLES
Alignement : Chaotique neutre aux méthodes peu orthodoxes.
Orientation : *sourire*
Virginité : -haussement de sourcils sexy et sourire en coin- wanna see ?
- Code:
<b>Aprioriii</b> — <i>OC</i><br/>
Magie
Psychologie
Physique
- petite info:
Drago est bien Esteban dans le récit. Tout sera expliqué dans le reste de la fiche o/
Espagne, dans un entrepôt abandonné, 21h45.
— Drago, arrête-toi.
Son bras se détend et il le relaisse tomber mollement contre son flanc. La chaise qui lévite en face de lui se fracasse au sol dans un bruit sinistre, l’écho de sa chute résonne dans tout l’entrepôt abandonné.
Il se laisse tomber sur les fesses, glisse son poignet sous son nez en sang dans un geste plein de rage.
—Putain… !
Une ombre se découpe de l’angle d’un mur et s’avance vers lui, mains derrière le dos.
— Tu as trop forcé. Ça arrive souvent, avec la télékinésie quand on ne fait pas attention.
Esteban jette son regard plein de colère et aussi flambant qu’une météorite dans les siens. L’inconnu esquisse juste un simple sourire.
— Il te faut plus d’entraînement, Drago, il te faut mieux gérer tes émotions.
Un sourire mauvais illumine le visage d’Esteban.
— Vas-y, Thiago, montre-moi comment on fait. Ses mots sont chargés de venins et de cynisme mais Thiago garde un visage fermé, imperméable aux attaques d’Esteban.
Il se tourne dos à lui, lève son bras et ouvre sa main vers la chaise. Un à un, elle se défait de ses pieds, de son dossier et lévite lentement, Thiago tend encore plus ses doigts, et elle se met à tourbillonner plus rapidement, désormais soumise à sa volonté.
D’un geste nonchalant du poignet, il envoie tout se rompre contre un mur.
Les débris dérapent jusqu’aux pieds d’Esteban.
— Voilà ce que tu seras capable de faire quand tu auras atteint le niveau qu’il faudra. Et ce ne sera plus que les objets que tu pourras déplacer par la force de ta pensée, Drago, mais les personnes. Tu pourras plier le bras d’un homme dans l’angle inverse et le briser sans le moindre effort. Tout ceci est déjà là. Il désigne sa tempe. Dans ta tête.
Esteban ne dit rien, il se redresse.
— Merci. Il balbutie, le fait de remercier quelqu’un l’agace.
Thiago sourit.
—Tu pourras porter le nom Arioso dès que tu sauras comment t’y prendre.
—
Espagne, deux mois plus tard, dans un endroit désaffecté, 1h30 du matin.
Elle bondit comme un chat pour esquiver le couteau qui la suit à toute vitesse. Roule sur un meuble - pendant que la lame s’acharne vainement à la poignarder - et retombe sur ses pieds. Elle ronronnerait presque.
— Où est-ce que tu eeeees ?
Elle trottine, toujours en esquivant le couteau qui lévite autour d’elle avec facilité.
Elle n’arrête pas de chantonner, en ouvrant les portes une à une.
—Drago, Drago, Dragooo… Mon Drago, où est-ce que tu es ?
Sa main saisit le couteau avant qu’il ne se plante dans son épaule. La pointe laisse perler une petite goutte de sang. Elle sent la force invisible qui tire dessus mais elle ne faiblit pas.
— Mon petit Drago, tu es là, n’est-ce pas ? Dis-moi où tu te caches, je veux savoir, rencontrer, celui qu’on appelle Drago.
D’un coup de pied, la porte s’ouvre dans un hurlement terrible sur Drago, qui se tient face à elle.
Le nez qui coule rouge comme un robinet cassé.
Il laisse retomber son bras, essoufflé.
— Tu n’as pas l’air si terrible qu’on le dit, hihi.
— T'es qu'une connasse.
Il est vexé.
Elle hausse les sourcils de surprise.
Un sourire carnassier étire ses lèvres en un croissant de lune effrayant.
Elle ramène le couteau et tapote sa joue avec la lame.
— Tu es mignon pourtant. Je serais presque triste de te faire du mal…
— Amène-toi, j’t’ai dit.
Haussement d’épaule de la part de la fille. Elle se rue violemment vers lui, dans une course étonnamment rapide, Drago recule de plusieurs pas, tend son bras vers elle. La fille se retrouve comme engluée, comme si une force, une barrière, l’empêchait de l’atteindre.
Par réflexe, elle lance le couteau qui soulève la poussière du sol jusqu’à lui.
Un hurlement déchire la nuit.
Sa main est transpercée par la lame.
Elle ricane, jubile.
— Oh je vois, tu n’es pas capable de te focaliser sur deux choses à la fois. Tu étais tellement focalisé sur ma course, à essayer de me ralentir, que lorsque j’ai lancé le couteau, tu n’as pas pu l’arrêter.
Drago est au sol, sa main se secoue de douleur contre son torse. Il serre les dents pour ne pas laisser sa souffrance lui éclater en plein visage.
Ne pas lui offrir cette satisfaction.
Elle s’approche de lui.
— Ils seront contents de savoir que j’ai eu le Drago, et Gauvain en même temps.
Elle va pour lui assener le coup fatal, mais s’arrête brutalement avant de l’achever.
Un bruit au plafond.
Sa tête a juste le temps de se lever qu’un lustre s’écrase de tout son poids sur elle. Elle essaie de se défaire de l’emprise de ce dernier, mais impossible, il la cloue avec une force étrange au sol.
Et elle comprend.
Son regard se rive sur Drago qui se redresse péniblement.
Il retire la lame de sa main en soufflant un « oh putain la vache ça défonce » et s’avance lentement vers elle.
— Tout n’est pas que question de ne pas pouvoir arrêter quelque chose, mais de savoir comment et quand s’en servir.
Il s’accroupit face à elle.
— Derniers mots ?
— Espèce de –
Avant que les mots n’aient le temps de sortir, il lui porte un coup fatal à la gorge. Le sang sort par bouillon de l’entaille.
Il se relève, la laissant agoniser sans lui accorder ni un regard ni rien du tout, envoie valser la lame un peu plus loin, retire son écharpe et l’enroule autour de sa main blessée.
Les rayons de la lune au travers de la fenêtre poussiéreuse éclaire le corps écrasé sous le lustre, Esteban ne s’y attarde pas, le cœur au bord des lèvres, et préfère s’enfuir.
- petit plus:
Je ne sais pas si ça été clair dans le post vu que tout est romancé – j’ai tendance à me laisser porter, gomeeen !- mais je décris ici brièvement la magie d’Esteban pour y apporter des précisions, que je n’ai pas pu placer dans le récit, même si j’ai plus ou moins essayé de le sous-entendre.
— Esteban est télékinésiste, il a la capacité de déplacer des objets par la pensée (#jesuischarlesxavier). Comme l’a dit Thiago, il pourrait exceller son art s’il faisait l’effort de maîtriser ses émotions, ce qui est très compliqué pour Esteban.
— Il peut agir sur le corps de l’adversaire mais ça lui demande une concentration extrême – ce qui influe indéniablement sur sa santé : nez qui coule, évanouissement s’il est poussé dans ses retranchements qui le pousse à se surpasser.
— Il se laisse souvent dépasser par ses émotions style colère ou encore d’autres choses négatives et qui influe également sur les objets qu’il bouge, ce qui fait qu’il n’est pas étonnant qu’il se loupe lorsqu’il cible quelqu’un. Sauf s’il se décide à se concentrer.
— Sa « magie » est bien trop puissante pour lui, du coup il peut perdre connaissance en plein combat. Une raison de plus pour qu’il évite de l’utiliser car elle lui fait plus de mal que de bien. Il l’utilise quand il n’a réellement plus le choix. (Ce qui est quand même assez rare)
— Il ne peut pas se focaliser sur 2 choses à la fois, comme le montre la scène avec la jeune fille, il arrive plus ou moins à freiner sa course mais est incapable d’arrêter l’arme qu’elle lui lance dessus.
— Je ne sais pas si c’est nécessaire de le dire, mais Esteban sait aussi se battre au corps à corps. Rien de digne d’un maître qui maîtrise les arts martiaux, c’est dans un style plus bestial, genre combat de rue.
Intuitif, se fie à son instinct et sensible aux auras des autres mages – Combatif, pas du genre à baisser les bras ni à se laisser impressionner – Bagarreur, même s’il lui arrive de se faire éclater - Vif d’esprit – Complexe, dur à cerner - Distant avec les gens qu'il ne connaît pas et encore plus avec ceux qu’il apprécie - Nonchalant sur les sujets qui ne l'intéresse pas – Brutal quand il le faut – S’énerve quand on lui fait barrage – Séduit, mais n’est pas lourd - Sans scrupule lorsqu’il est engagé dans une situation qui le met en péril – Egoïste par nécessité – Charmant par envie – Insolent par besoin – Pas protecteur, si d’aide tu as besoin, il passera son chemin – Sourire d’enfoiré qui te donne envie de le frapper – Rire joli - Fait pleurer les enfants et n'en tire aucune satisfaction parce que ça fait trop de bruit
(ça arrive bientôt promis je fais viiite)
(ça arrive bientôt promis je fais viiite)
Serena court.
Au travers les rues miteuses ornées d’une tapisserie de tag, frappées d’insultes, des allées enfumées où l’odeur de l’alcool brut et de l’urine flotte comme un fantôme fétide ; devant ces devantures cabossées, laissées à l’abandon sur lesquelles des lambeaux se détachent telles des feuilles d’automne.
Ces rues, toujours plongées d’une obscurité épaisse, laisse deviner un bidon en feu - un peu plus loin - où plusieurs personnes se regroupent comme un organe palpitant pour se réchauffer.
Sa course se freine tandis qu’elle devine les contours athlétiques de la silhouette - qui atteint facilement le mètre 83 - de celui qu’elle cherche, sa tête est recouverte par la capuche d'une veste d’un bleu délavé, par-dessus celle-ci une veste en jean.
Elle est juste derrière lui.
— Esteban ? Se risque-t-elle, sa gorge est nouée, ses mots sont comme un verre proche du vide. Esteban, c’est bien toi ?
Lentement, il se retourne vers elle.
C’est bien lui.
Serena est toujours frappée par les traits d’Esteban. Il n’est pas parfait : seul son charme lui accorde un peu de la crédibilité. Le visage toujours marqué par les vestiges d’une bagarre, son œil est souvent maquillé par un hématome qui s’étale jusqu’à sa tempe mais qui n’atténue pas l’éclat de ses yeux acajou étirés en amande.
Son éclat est aussi brûlant qu'un incendie à ciel ouvert.
— Serena ?
Il arbore chaque traits nus de son visage avec une désinvolture insolente, pourtant chaque détails rappellent la symétrie qui y règne : sa peau aussi lisse qu’un galet sur la plage, ses pommettes légèrement cisaillées, ses joues un peu creusées à cause d’une alimentation mauvaise, un nez discret, la marque de fossettes timides sur le coin de ses lèvres charnues. Ses cheveux ambrés – comme s’ils avaient été tissé dans les déserts les plus chauds du monde – déferle sur son front comme des flammes éteintes.
— Tu es là… On t’a cherché partout !
Elle va pour s’avancer mais il recule presque aussitôt, dans un sursaut, comme un animal pris en chasse.
— Tu n’approches pas.
Serena ferme les paupières douloureusement.
— S’il te plaît. Tu ne survivras pas si tu ne restes pas avec nous. On est là pour se soutenir.
Il glisse ses mains dans les poches de sa veste, secoue légèrement la tête, il n’est pas d’accord, il n’ira pas.
— J’en ai rien à foutre.
Serena s’avance un peu plus mais il ne recule pas cette fois. Sa main va pour toucher sa joue mais l’étreinte brutale des doigts d’Esteban sur son poignet la coupe dans son élan. C’est vrai que même si ses muscles ne sont pas voyant aux premiers abords, sa musculature, au travers de ses vêtements est discrète mais bien présente, elle le sent à la pression qu’il exerce sur elle.
— J’me répéterais pas : tu me fous la paix.
— Esteban…
Il la relâche et la bouscule un peu. Il réajuste sa veste, Serena baisse les yeux sur les vans old school noires d’Esteban. Il fait demi-tour, ramasse son Eastpack noir un peu plus loin, l’enfile et s'enfonce plus profondément dans cette rue poisseuse et sombre. Serena essaie de contenir la tristesse qui se dilue dans tout son corps mais elle n’y parvient pas.
Dans les entrailles de la rue, elle s'effondre.
Au travers les rues miteuses ornées d’une tapisserie de tag, frappées d’insultes, des allées enfumées où l’odeur de l’alcool brut et de l’urine flotte comme un fantôme fétide ; devant ces devantures cabossées, laissées à l’abandon sur lesquelles des lambeaux se détachent telles des feuilles d’automne.
Ces rues, toujours plongées d’une obscurité épaisse, laisse deviner un bidon en feu - un peu plus loin - où plusieurs personnes se regroupent comme un organe palpitant pour se réchauffer.
Sa course se freine tandis qu’elle devine les contours athlétiques de la silhouette - qui atteint facilement le mètre 83 - de celui qu’elle cherche, sa tête est recouverte par la capuche d'une veste d’un bleu délavé, par-dessus celle-ci une veste en jean.
Elle est juste derrière lui.
— Esteban ? Se risque-t-elle, sa gorge est nouée, ses mots sont comme un verre proche du vide. Esteban, c’est bien toi ?
Lentement, il se retourne vers elle.
C’est bien lui.
Serena est toujours frappée par les traits d’Esteban. Il n’est pas parfait : seul son charme lui accorde un peu de la crédibilité. Le visage toujours marqué par les vestiges d’une bagarre, son œil est souvent maquillé par un hématome qui s’étale jusqu’à sa tempe mais qui n’atténue pas l’éclat de ses yeux acajou étirés en amande.
Son éclat est aussi brûlant qu'un incendie à ciel ouvert.
— Serena ?
Il arbore chaque traits nus de son visage avec une désinvolture insolente, pourtant chaque détails rappellent la symétrie qui y règne : sa peau aussi lisse qu’un galet sur la plage, ses pommettes légèrement cisaillées, ses joues un peu creusées à cause d’une alimentation mauvaise, un nez discret, la marque de fossettes timides sur le coin de ses lèvres charnues. Ses cheveux ambrés – comme s’ils avaient été tissé dans les déserts les plus chauds du monde – déferle sur son front comme des flammes éteintes.
— Tu es là… On t’a cherché partout !
Elle va pour s’avancer mais il recule presque aussitôt, dans un sursaut, comme un animal pris en chasse.
— Tu n’approches pas.
Serena ferme les paupières douloureusement.
— S’il te plaît. Tu ne survivras pas si tu ne restes pas avec nous. On est là pour se soutenir.
Il glisse ses mains dans les poches de sa veste, secoue légèrement la tête, il n’est pas d’accord, il n’ira pas.
— J’en ai rien à foutre.
Serena s’avance un peu plus mais il ne recule pas cette fois. Sa main va pour toucher sa joue mais l’étreinte brutale des doigts d’Esteban sur son poignet la coupe dans son élan. C’est vrai que même si ses muscles ne sont pas voyant aux premiers abords, sa musculature, au travers de ses vêtements est discrète mais bien présente, elle le sent à la pression qu’il exerce sur elle.
— J’me répéterais pas : tu me fous la paix.
— Esteban…
Il la relâche et la bouscule un peu. Il réajuste sa veste, Serena baisse les yeux sur les vans old school noires d’Esteban. Il fait demi-tour, ramasse son Eastpack noir un peu plus loin, l’enfile et s'enfonce plus profondément dans cette rue poisseuse et sombre. Serena essaie de contenir la tristesse qui se dilue dans tout son corps mais elle n’y parvient pas.
Dans les entrailles de la rue, elle s'effondre.
Derrière l'écran
Mon pseudo est Allie mais tu peux mettre un Y à la place si tu préfères, j'ai 23 ans.
J'aime les loutres, le POULET, les bières et dormir au curry mais je déteste le fenouil et le bruit d'une craie sur un tableau. Ca fait fait trop d'années que je fais du rp sur forum. Je trouve le forum super cool, je suis loverdose et j'aime bien Gudako ! J'ai trouvé FPW grâce à SHAAD
Si je devais vous donner une anecdote sur moi, je vous dirais que bière en croate ça se dit "pivo"
Je certifie avoir lu et prie conscience du règlement. La preuve ? En voici le code: CA FAIT 10 MINUTES QUE JE CHERCHE.
J'aime les loutres, le POULET, les bières et dormir au curry mais je déteste le fenouil et le bruit d'une craie sur un tableau. Ca fait fait trop d'années que je fais du rp sur forum. Je trouve le forum super cool, je suis loverdose et j'aime bien Gudako ! J'ai trouvé FPW grâce à SHAAD
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️ Lutèce pour Fate/Prisma War
Dernière édition par Esteban Arioso le Sam 10 Fév - 12:18, édité 9 fois