Message posté par : Adonis H. Knox
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Adonis H. Knox
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Déteste : Qu'on lui vende des trucs, la nourriture salée, les trains, les piscines
Talent : Ralentir le temps et s'humilier en public (Surtout le deuxième)
Ennemi Naturel : L'Ennui et les traversins.
Couleur préférée : L'Orange clair
Expérience : 600
Secret Garden
Rang: Count/Eldest
Niveau:
(9/30)
Couronne(s): 40 ¤
Mer 20 Déc - 19:50
Ca puait. De partout. Cette odeur avide de fumée et de kérogène. L'eau jusqu'aux cuisses dans le cale du bateau. La mer si pure autour du bateau, semblait diabolique. Tout semblait diabolique pour Adonis maintenant. Il savait que ce voyage allait être une catastrophe, et la radio encore grésillante du dernier message de l'association était frais dans son esprit.
« Bientôt ».
Il y a pas de bientôt quand l'idée même que ce rafiot marche est une amère illusion.
Bref, Adonis sur un bâteau, Shaad trempé, on est bien dans la merde.
A l'origine, ça semblait pas être une mauvaise idée. Shaad et Adonis, ils se connaissaient avant. Avant tout ce qui était magique apparaisse. Adonis, il l'avait pas oublié son ami. Et toutes les conneries qui vont avec. Les pétards qu'Adonis amenait bien innoncement devant les bureaux, les rires qu'ils échangeaient avant. Tout ça, c'est du passé. Et pourtant, quand Adonis avait ce papier entre ses doigts, cela lui semblait trop proche. Il avait été convoqué, pour être un garde du corps. Bon, cela ne l'agaçait pas outre mesure. Non rien ne l'agaçait outre mesure. Parce qu'il avait apprit la patience. Mais, le nom de celui qui allait devoir rencontré, oui, ça lui donnait une réaction. Parce que ce nom, il pouvait encore l'entendre prononcé par la vieille Mc Flurry à qui Shaad avait tagué le bichon.
« Shaad Skyel. »
Alors, Adonis, il y est aller à ce rendez-vous. La boule au ventre, les questions pleins la tête. Va t-il le renconnaître ? Lui qui était petit et si fin est devenu un géant qui commence à posséder des petits muscles, de type musclés. Il a poussé la porte, il avait pris une grande respiration. Et il l'a vu. Il avait pas trop changé, toujours autant...Shaad. Ses cheveux étaient peut-être d'un châtain plus prononcé que dans son souvenir, mais tout le reste, c'était vraiment comme lui. Il pouvait encore le voir courir, une sucette volée à l'arrachée dans la bouche. -Et accessoirement, tombé comme une merde après avoir trebuché sur un caillou-. Tsunami était là, devant eux. Rien à dire, juste la douceur de ce nouveau « bonjour » sur les lèvres d'Adonis. Il voulait sourire à l'époque, mais il s'était retenu, se contentant d'un formel bonjour. Ses yeux ne mentaient pas quand ils croisaient ceux de Shaad. Adonis se rappellait de tout. Même du dessin sur la porte. Même du butin caché encore dans ce parc. Ils étaient jeunes, cons mais Libres. -Mais pas libra-.
L'histoire fut simple. Shaad allait en Australie pour une mission d'une haute importance, faire le missionaire de la Tour envers une noble famille. Avec du recul, Adonis aurai pu mourir de rire d'imaginer Shaad dans une soutane. Adonis avait été choisi à cause de son expérience du terrain. Personne d'autre que lui n'avait pu avoir la chance de fouler ces terres magnifiques. Ainsi, son experitise et sa capacité de combat était mise à contribution.
Il n'a pu qu'approuver. Il n'y avait pas de non à dire à Tsunani. Parce que sinon, elle avait pas que frapper les côtes japonaises. Alors, le bâteau a été appareillé et le « Du moment que ça flotte » a été lancé. Pourquoi un bâteau ? Eh bien, selon Tsunani, cela allait être plus discret qu'un avion. Et plus pratique pour circuler. Et c'est surtout pour éviter que la famille de Noble soit au courant de l'arrivée de Shaad. Attraper par surprise le poisson et celui-çi va ferrer comme un bleu.
Les premiers jours furent assez compliqués pour Adonis. Mais petit à petit, une étrange langueur le prit. Il aimait bien rien faire avec Shaad, le lien a été très facilement repris. Comme si il n'a jamais été interrompu. Tout venait naturellement, les cris, les rires, la joie et la fatigue. Bien sûr, Adonis il faisait de son mieux. Enfin pour le bateau. Mais l'idée de juste siroter un cocktail, rire, profiter ce peu de vie riche qu'il pouvait toucher. Alors, il a laissé couler. Il a laissé couler les rires et la joie qu'il ressentait en lui. Mais, un jour. Il aurait pas dû. Il aurai dû être là.
D'un coup, tout s'est arrêté. Puis un grand bruit, étouffé au début. Puis s'intensifiant.
Le moteur avait laché. Comme ça, sans prévenir. Rien à dire. La coque avait été abimée, comment Adonis pouvait expliquer ça ? Par une pensée simple. Le bateau a été saboté. La coque était usée à cette endroit, ce n'était pas normal. Rien de tout cela n'était normal. Shaad est victime d'une tentative de meurtre. C'est bien convenant le bateau au final.
-Shaad !
Il était remonté, sans aucune sueur. Juste une lègère panique sur les traits.
-On est dans la merde. Plus profondément que jamais. Le bateau a été saboté. Je vais appeler l'Assos, met-toi en hauteur.
Il n'avait plus le temps. Il courrait, volait. La radio marchait encore. Par-je ne sais quel miracle. Le message était passé. Il fallait attendre. Attendre quoi ? Attendre qui ? Le stress grignotait le ventre d'Adonis. Alors, il était retourné vers Shaad. Il voulait qu'il arrive quelque chose à ce gars. Ce gars qui était redevenu ce bon putain de pote.
-Alors. On doit attendre. Tu as déjà maté une émission de survie ou tu veux le topo ?
Le rire était gras, aussi gras que l'herbe qui serai au dessus de leur tombe. Si jamais ils ne s'en sortent pas vivants après tout.
« Bientôt ».
Il y a pas de bientôt quand l'idée même que ce rafiot marche est une amère illusion.
Bref, Adonis sur un bâteau, Shaad trempé, on est bien dans la merde.
A l'origine, ça semblait pas être une mauvaise idée. Shaad et Adonis, ils se connaissaient avant. Avant tout ce qui était magique apparaisse. Adonis, il l'avait pas oublié son ami. Et toutes les conneries qui vont avec. Les pétards qu'Adonis amenait bien innoncement devant les bureaux, les rires qu'ils échangeaient avant. Tout ça, c'est du passé. Et pourtant, quand Adonis avait ce papier entre ses doigts, cela lui semblait trop proche. Il avait été convoqué, pour être un garde du corps. Bon, cela ne l'agaçait pas outre mesure. Non rien ne l'agaçait outre mesure. Parce qu'il avait apprit la patience. Mais, le nom de celui qui allait devoir rencontré, oui, ça lui donnait une réaction. Parce que ce nom, il pouvait encore l'entendre prononcé par la vieille Mc Flurry à qui Shaad avait tagué le bichon.
« Shaad Skyel. »
Alors, Adonis, il y est aller à ce rendez-vous. La boule au ventre, les questions pleins la tête. Va t-il le renconnaître ? Lui qui était petit et si fin est devenu un géant qui commence à posséder des petits muscles, de type musclés. Il a poussé la porte, il avait pris une grande respiration. Et il l'a vu. Il avait pas trop changé, toujours autant...Shaad. Ses cheveux étaient peut-être d'un châtain plus prononcé que dans son souvenir, mais tout le reste, c'était vraiment comme lui. Il pouvait encore le voir courir, une sucette volée à l'arrachée dans la bouche. -Et accessoirement, tombé comme une merde après avoir trebuché sur un caillou-. Tsunami était là, devant eux. Rien à dire, juste la douceur de ce nouveau « bonjour » sur les lèvres d'Adonis. Il voulait sourire à l'époque, mais il s'était retenu, se contentant d'un formel bonjour. Ses yeux ne mentaient pas quand ils croisaient ceux de Shaad. Adonis se rappellait de tout. Même du dessin sur la porte. Même du butin caché encore dans ce parc. Ils étaient jeunes, cons mais Libres. -Mais pas libra-.
L'histoire fut simple. Shaad allait en Australie pour une mission d'une haute importance, faire le missionaire de la Tour envers une noble famille. Avec du recul, Adonis aurai pu mourir de rire d'imaginer Shaad dans une soutane. Adonis avait été choisi à cause de son expérience du terrain. Personne d'autre que lui n'avait pu avoir la chance de fouler ces terres magnifiques. Ainsi, son experitise et sa capacité de combat était mise à contribution.
Il n'a pu qu'approuver. Il n'y avait pas de non à dire à Tsunani. Parce que sinon, elle avait pas que frapper les côtes japonaises. Alors, le bâteau a été appareillé et le « Du moment que ça flotte » a été lancé. Pourquoi un bâteau ? Eh bien, selon Tsunani, cela allait être plus discret qu'un avion. Et plus pratique pour circuler. Et c'est surtout pour éviter que la famille de Noble soit au courant de l'arrivée de Shaad. Attraper par surprise le poisson et celui-çi va ferrer comme un bleu.
Les premiers jours furent assez compliqués pour Adonis. Mais petit à petit, une étrange langueur le prit. Il aimait bien rien faire avec Shaad, le lien a été très facilement repris. Comme si il n'a jamais été interrompu. Tout venait naturellement, les cris, les rires, la joie et la fatigue. Bien sûr, Adonis il faisait de son mieux. Enfin pour le bateau. Mais l'idée de juste siroter un cocktail, rire, profiter ce peu de vie riche qu'il pouvait toucher. Alors, il a laissé couler. Il a laissé couler les rires et la joie qu'il ressentait en lui. Mais, un jour. Il aurait pas dû. Il aurai dû être là.
D'un coup, tout s'est arrêté. Puis un grand bruit, étouffé au début. Puis s'intensifiant.
Le moteur avait laché. Comme ça, sans prévenir. Rien à dire. La coque avait été abimée, comment Adonis pouvait expliquer ça ? Par une pensée simple. Le bateau a été saboté. La coque était usée à cette endroit, ce n'était pas normal. Rien de tout cela n'était normal. Shaad est victime d'une tentative de meurtre. C'est bien convenant le bateau au final.
-Shaad !
Il était remonté, sans aucune sueur. Juste une lègère panique sur les traits.
-On est dans la merde. Plus profondément que jamais. Le bateau a été saboté. Je vais appeler l'Assos, met-toi en hauteur.
Il n'avait plus le temps. Il courrait, volait. La radio marchait encore. Par-je ne sais quel miracle. Le message était passé. Il fallait attendre. Attendre quoi ? Attendre qui ? Le stress grignotait le ventre d'Adonis. Alors, il était retourné vers Shaad. Il voulait qu'il arrive quelque chose à ce gars. Ce gars qui était redevenu ce bon putain de pote.
-Alors. On doit attendre. Tu as déjà maté une émission de survie ou tu veux le topo ?
Le rire était gras, aussi gras que l'herbe qui serai au dessus de leur tombe. Si jamais ils ne s'en sortent pas vivants après tout.