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Mer 7 Fév - 12:59
Fire in the hall
Isaac & Angy


Entrepôt, quelque part à Camden Market.

Tu vibres au rythme de la musique techno du DJ. Tout en toi est fébrile, rien qu’à l’idée de ce que tu vas faire ce soir. Tu fends la foule, sans même jouer des coudes, jusqu’à traverser une porte coupe-feu qui mène dans une autre pièce, à l’abri derrière la boite de nuit underground. Ici, les gens sont plus calmes, moins serrés et surtout, plus attentif à ce qui se déroule sur la scène au milieu de la pièce.

Tu souris malgré toi en levant les yeux vers les deux gars qui s’affrontent alors que les bookmakers font monter les enchères. Ce soir, c’est le moment que tu as choisi pour les dépouiller. Pour humilier tous ses types qui pensent que les femmes n’ont pas suffisamment de couilles pour mettre leur vie en jeu. L’adrénaline te secoue et malgré toi, tu te mets à trembler d’excitation. Si tu es là ce soir, ce n’est pas juste pour l’argent. C’est aussi pour toi.
Parce que tu as besoin de ce shoot que seuls les tournois illégaux peuvent te procurer. Parce que tu as besoin de t’amuser autrement qu’en exécutant bien sagement des ordres qu’on ne t’explique pas forcément. C’est ta façon à toi de reprendre le contrôle. Ta façon à toi de hurler au monde que jamais, tu ne te laisseras engloutir par la servilité.

Pas à pas, tu te rapproches des parieurs et du mec chargé de faire l’annonce des combattants. Tu ne regardes pas la pouffe en bikini assise sur ses genoux qui te dévisage avec dédain alors que tu ne peux empêcher ton sourire de devenir sardonique. Mademoiselle a peur de la concurrence ? Qu’elle tremble. Cette salle clamera ton nom dans peu de temps. Tu pioches dans ta veste une liasse de billet, que tu balances sur la table devant le margoulin qui fait comme si tu n’existais pas.

« Le prochain combat. Je veux ton meilleur poulain. »

Le mec te toise un instant avant de se mettre à compter l’argent. Tu sais qu’il y a assez. Juste assez pour qu’il ne puisse rien te refuser. Tu sais aussi qu’il te regarde à travers ses cils, qu’il te jauge pour savoir si oui ou non, il peut faire le pari de te faire entrer dans l’arène ou non. La musique techno de la boîte de nuit se calme, le temps d’un battement de cœur avant de reprendre de plus belle. Ni l’un ni l’autre, vous n’avez bougé. Toi, tu attends qu’il morde à l’hameçon. Lui, il cherche à savoir si une petite nénette comme toi peut l’entourlouper.

« Qui ? »

Une étincelle amusée passe dans ton regard. Il pense que tu fais l’éclaireur pour un autre poisson, plus gros. Ton sourire se fait carnassier et tu te pointes du doigt, sans ciller. Le type éclate de rire mais tu ne bouges pas. Ton regard se fait intense, presque brûlant au fur et à mesure qu’il prend son temps pour retrouver son calme.

« Tu me fais perdre mon temps gamine. Va me chercher un véritable adversaire, au lieu de raconter des bêtises.
- Prend qui tu veux alors. Je te garantis le spectacle. »

Ta voix ne souffre d’aucun tremblement et tu croises tes bras sur ta poitrine. L’entraineur semble hésiter un instant puis acquiesce. « Je t’aurais prévenue, gamine. Viens pas pleurer si ça tourne mal. » Tu ne réponds rien, souriant avec confiance. Ce n’est certainement pas toi qui va pleurer, et tu le sais très bien.

« Ton nom ?
- Em. Juste Em.
- T’as cinq minutes pour te changer et monter sur l’estrade, Em'. »

Sans même hésiter, tu jettes ton manteau sur une chaise proche et tu poses un pied sur l’escalier qui mène à l’arène. Tu poses tes mains sur la porte en grillage, savourant les regards plus ou moins étonné de la foule sur cette inconnue en cheveux noirs et en combi-short moulant. Une de tes mains gantée presse la poignée et tu te retrouves les deux pieds dans un environnement qui t’es familier. Ici, c’est chez toi. Un chez toi que tu as cultivé des années durant, sous la houlette stricte de professeur sans pitié avec toi. Un chez toi que personne ne pourra t’enlever. Pas même le sale con, juste en face de toi, qui se fout de ta gueule.

Tu ne lui adresses pas même un regard, lorsqu’il met un pied dans le ring. Tu le sens. Tu sens ce qu’il pense de toi sans même avoir besoin de lui offrir un coup d’œil. Et ce n’est qu’une fois l’annonce du coup d’envoi que tu te tournes enfin vers lui. Et ce n’est qu’une fois que vous êtes face à face, les yeux dans les yeux, que tu te permets de plonger dans la magie. Les infos affluent. Spécialité Boxe. Musculature importante. Vous commencez à vous tourner autour. Tu remarques avec ironie que son sourire dédaigneux a disparu. Quoi de plus normal, vu la pression que lui met ton aura. Peu rapide mais fort. Style d’approche conseillé : Aïkido. Temps estimé …Et, alors que ta magie continue de déverser les données dans ton cerveau, le type perd patience. Du moins, c’est ce que tu supposes lorsqu’il se précipite vers toi en balançant son poing vers ta tête sans défense. Une tête qui, pour un observateur avisé, affiche déjà une expression victorieuse.

Cinq minutes. C’est le temps qu’il t’aura fallu, en tout et pour tout, pour le mettre KO. Deux longues minutes où tu avais enchainé projections et clés de bras. Juste de quoi le faire voler un peu. Juste de quoi amuser la galerie tout en gardant un anonymat relatif. La seule chose qui pouvait te trahir, c’était son épaule gauche démise et la position peu naturelle de sa rotule vis-à-vis de son genou. Deux blessures, sans grande gravité, mais avec un seuil de douleur plutôt élevé. Pile ce qu’il faut pour lui apprendre l’humilité. Pile ce qu’il faut, aussi, pour déclencher la joie du présentateur, qui appelle la foule à enchérir.

« En voilà une jolie panthère ! » s’exclame-t-il avec un clin d’œil à ton attention, pendant qu’on évacue ton adversaire. « Voici la petite Em qui attend son nouvel adversaire. Allez-vous relever le défi ? »

Cette fois, c’est toi qui dévisage la salle. C’est toi qui, vibrante, les interpelle tous d’un simple coup d’œil, comme si tu leur demandais à tous, un par un, qui aurait les couilles de te faire descendre de là.

Emi Burton
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Mer 7 Fév - 20:00
Fire in the hall
Isaac & Angy


Entrepôt, quelque part à Camden Market.
Quelque part en dessous des étoiles. Assis sur le toit d’un entrepôt, je regardais ces draps de constellations au rythme effréné à la limite de la pulsation cardiaque de la musique electro. La petite pastille fondait sous ma langue, je commençais à sentir les pulsations jouissives s’écouler dans mon corps comme le nectar des dieux. Mon corps s’animait d’un sourire qui n’apparaissait que rarement. Je me levais sans difficulté, mais je sentais mon corps s’animer d’une pulsion d’euphémisme, de joie. La musique commençait à s’animer dans mes mouvements. Je descendais de mon perchoir tant bien que mal. Je m’avançais dans le lieu, je dansais, je m’amusais. Mes cheveux volaient aux rythmes de mes déhancher. Le bleu dessinait des vagues dans la chaleur ambiante des mouvements des corps qui dansaient sur la musique en rythme. Je ne comprenais pas réellement ce qui se passait, tout passait au ralentit autour de moi, mais je vis passer devant moi une somptueuse gazelle. Je la suivis l’air de rien, mais elle allait plus vite que moi. Elle quittait la boite par une porte coupe-feu, j’avais pourtant l’étendard tout dresser. Je me devais de la suivre, car elle était de loin la plus belle fille de cette boite.
J’ouvrais la porte, mais même si l’effet de l’ecstasy me faisait un peu halluciner. J’avais l’impression d’avoir pénétré dans un monde alternatif. L’ambiance était différente, une sorte de remix tout moche de fight club. Des gens criaient, des gens étaient pleins de sueurs, tout était moche. J’avais limite envie de vomir, trop tard j’avais envie je l’ai fait sur le monsieur d’à côté de moi. Il allait m’asséner un coup de poing, mais j’esquivais et il frappait mon voisin de gauche. Furieux il frappait celui qui l’avait frappé, parfait je continuais mon chemin l’air de rien. Un spectacle innovant venait de rentrer en scène, la gazelle, la magnifique jeune femme que j’avais suivi allait se battre. J’espérais simplement qu’on n’allait pas abîmer son petit et magnifique visage de princesse candy. On dirait que sa tête ressemble à celle d’une chuppa chups à la cerise. C’est bizarre dernièrement j’avais cette tendance à voir beaucoup de chuppa chups partout. J’aimais ça pourtant. Je me posais la main comme un reflexe sur mon menton pour faire mine de réfléchir. Puis, je me suis rendu compte que personne ne me regardait, donc à quoi bon jouer l’intelligent. J’avais envie du corps de cette demoiselle et je ferais tout pour l’avoir.

Oh attendez, y a une autre poupée, elle était en bikini et elle annonçait le combat. Tu penses à ce que je pense ? A qui je parle-moi ? Un petit trouple sur le ring ça serait tellement bon. Tant de déchéance. Limite je me taperais bien une petite avec ma main, rien qu’avec ce fantasme. Soyons descends, les gens ils préféraient voir des filles en action avec mon objet de fantasme. J’approchais, un peu plus du ring quand soudain, je revins à la réalité. Le choc du pauvre garçon qui avait affronté cette femme, pauvre marionnette cassée. Il était tout pété, même un traqueur ne voudrait pas de ça pour coucher avec. Et pour dire les traqueurs ils n’ont tellement pas de chance dans leurs vies et tellement pas de passions qu’ils cherchent réellement à coucher avec TOUT LE MONDE BANDE DE DEPRAVES. Pourquoi ça cri dans ma tête maintenant ? Je me fais peur. Puis, pourquoi je suis joyeux. C’est la drogue ça ? Putain, heureusement que personne ne me voit comme ça. La honte pour le mec badass que je suis et mystérieux normalement.

Soudain, mon regard un peu hagard croisait celui de la fille. J’entendis un monsieur dire panthère et monter. Oh oui ! J’avais envie de monter sur la panthère. Ça devait être dément putain. Je levais la main et dit tout fort :

« - Moi ! Moi ! Je veux jouer avec la panthère aux cheveux rose comme la barbe à papa ! »

J’entendis un rire derrière moi. Je ne pu m’empêcher de lui asséner un coup de pied retourné et l’assommer. Puis, je souriais d’un air bébête :

«- Quelqu’un veut ajouter quelque chose ? Personne ? Tant mieux. »

Je me précipitais comme un petit enfant sur scène, en cet instant j’avais l’impression d’avoir mélangé deux de mes personnalités en même temps c’était très très très étrange. J’arrivais sur le ring et sous le regard médusé de tout le monde, je me déshabillais. J’étais maintenant nu comme un ver, le drapeau de sorti. Je souris, l’entraîneur semblait médusé :

« - Bon alors petite panthère je suis prêt à que tu me montes. »

Je m’allongeais et fit mine à la demoiselle de venir s’allonger à côté d’elle.

Emi Burton

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Angelika Disward
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Mer 7 Fév - 21:56
Fire in the hall
Isaac & Angy


Sur le ring, quelque part à Camden Market.

Tu hausses un sourcil face à ce type qui se donne en spectacle. Tu t’attendais à beaucoup de réponse, peut-être même un peu de chaos. Tu t’attendais à tout. A tout sauf à un mec à poil qui réclamait ton corps, levé de chapiteau à l’appui. D’un côté, tu trouves ça absurde. De l’autre, tu trouves ça drôle. Définitivement drôle et absurde à la fois. Tu abandonnes ton masque de combattante aguerrie pour éclater de rire au milieu de toute cette cacophonie. Un rire puissant, nourri par l’homme qui frétille d’impatience non loin de tes pieds et les trois quarts de la salle qui le regarde bouche-bée, sans trop savoir si c’est un canular ou non.

Tu t’approches du type avec un sourire qui n’annonce rien de bon. Tu avais promis du spectacle à l’entraineur, et tu tiendras promesse. D’un geste, tu fais signe aux videurs qui commencent à grimper vers vous. Ce type, il te défie. Il ose te réclamer dans ta tanière, sans ta permission. Vous allez jouer, tous les deux. Selon tes règles. Sur ton terrain. Tu te penches, parlant juste assez fort pour que ça reste entre lui et toi.

« C’est moi que tu veux ? » Tu t’écartes d’un saut lorsqu’il tend la main vers toi et tu te mets à lui tourner autour comme un fauve. « Viens me chercher. »

Tu souris de toutes tes dents, en te mettant en garde, lui faisant signe d’approcher du bout de l’index. Tu décris des cercles plus ou moins aléatoires autour de lui, nonchalamment, jusqu’à ce qu’il daigne se lever et se lancer à ta poursuite. C’est ce moment-là que tu choisis pour danser. Tu te plies, tu virevoltes autour de lui en laissant des traces. Un souffle par-ci, un effleurage par là. Le brouhaha autour de vous s’apaise. Les gens vous observent et, au fur et à mesure que la musique de la boite de nuit redevient audible, ta chorégraphie prend du rythme. Lui, il te poursuit en titubant comme un supporter de rugby après la troisième mi-temps. Et ça te fait rire, de le faire tourner en bourrique en prenant appui sur la grille pour sauter au-dessus de sa tête. Il est imprévisible, et ça te donne encore plus envie de faire n'importe quoi, tant qu'il ne pose pas une de ses sales pattes sur toi.
Tu t’amuses comme un chat, au point d’en oublier que tu es sensée offrir du combat à la population assoiffée de sang de la salle. Mais c’est plus fort que toi, tu ne peux pas t’arrêter de le défier. Lui qui a ouvert sa gueule en premier. Lui qui a imaginé que tu te plierais à sa volonté. Il abandonnera ou il se battra. Parce que jamais, au grand jamais, tu ne laisseras n’importe qui te réclamer comme il l’a fait. Après un énième tour sur toi-même, tu changes ta garde et tu te prépares à le projeter hors du ring. Droit dans la porte qu’il a oublié de fermer en arrivant tout à l’heure.

Emi Burton


Dernière édition par Angelika Disward le Mar 13 Fév - 14:12, édité 1 fois
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Lun 12 Fév - 21:05
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Sur le ring avec la main où il faut pas, quelque part à Camden Market.

J’étais allongé sur le ring. La poussière du ring comme seul compagnon, la jeune femme ne semblait pas d’humeur à s’adonner à des plaisirs charnels. C’est dommage avec la foule autour ça donnait un côté excitant. Ils voulaient du spectacle, c’était en quelque sorte une dose de spectacle, on pouvait même se dire que la fin de ce spectacle était comme feu d’artifice blanc. Bref, ce n’était pas aujourd’hui le bon déroulement de la chose. La femme éclatait de rire, quelque chose que je n’aimais pas forcément, le rire. L’acte sexuel, la nudité amenait du rire. C’était assez paradoxal, car au final l’acte sexuel est simplement la prémices de la création de tout être. Nos ancêtres les bonobos avec qui on partageait énormément de points communs avaient pour habitude d’au lieu de combattre, se donnait dans un rapport de force sexualisé.

Elle jouait avec moi. Elle s’approchait en me disant de venir la chercher. Elle avait dû se tromper sur mon compte. Je n’étais pas du genre à chercher quoi que ce soit. Je souhaitais, j’avais c’était simple et sans équivoque. Je n’étais pas pour rien le péché de l’envie. Toute chose dont j’avais envie je l’avais. Je me levais et elle se mis à danser autour de moi. Mon regard devient froid et avide de sang, j’étais devenu un prédateur, mais au final la drogue en moi jouait avec cette sensation. Tout mon corps réclamait du plaisir, un bonheur que je n’aimais pas. Mon corps voulait ce que je détestais, la frivolité. Ce que j’aimais moi, c’était la sensation du vice, mais là il voulait le plaisir et non la face cachée. Il voulait le soleil. Elle tournait toujours autour de moi, alors que je titubais un peu sous l’effet de la drogue, j’en avais peut-être un peu trop pris durant la soirée. Ma mâchoire restait ouverte bloqué dans un mouvement saccadé et non fermé. Je me retournais et m’approchait de la petite femme en bikini et la regardait d’un air agacé :

« J’ai besoin d’un remontant. J’ai envie qu’on me fasse une fellation afin de me redonner de la force. Ton patron sera content, si je me bats, non ? »

La femme se mis à reculer d’une position un peu de dégoût. Son regard m’énervait, je m’impatientais, fortement. L’un des videurs montait sur le ring et voulu m’attraper. Je me retournais pris appui sur ce qui délimitait le ring et me propulsait en l’air. Arriver au niveau de ses épaules avec mes jambes. Je me servis de son corps comme de levier et en me projetant vers le bas, je passais en dessous de ses jambes, afin de le projeter en dehors du ring. Je me relevais et regardait la foule :

« Personnellement, je m’amuse en ce moment. Sincèrement à votre place, je ne m’énerverai pas. »

Mon corps voulant aller à droite se mit à aller à gauche, je me retournais vers la jeune femme et lui dit :

« Bon personnellement, j’aime d’habitude combattre, mais en cet instant je ne pourrais clairement pas tant que j’aurais cette folle envie de succomber aux plaisirs charnels. Donc, aide-moi et après je te donne ce que tu souhaites. Un spectacle et un combat digne de ce nom. Après, refuse-le-moi, encore et j’emploierai la force, mais ça risque de pas être jolie à voir et ça me couterait de blesser ce magnifique corps que tu as. »

J’attrapais une nouvelle pastille que je fis fondre dans ma bouche. Mon regard devint encore plus vide, mon corps se mis à frétiller sur place, le plaisir s’écoulait dans mon corps. Je me sentais en vie, je me sentais libre de tout ce que je voulais. Il me fallait plus d’envie, plus de vices, plus de tout. J’attrapais une sucette à la cerise qui se trouvait dans mon pantalon et la mis dans la bouche. Le goût me redonnait un air de déjà-vu. Je n’avais jamais pris autant de plaisir. La danse de cette femme avait quelque chose de sensuel et je me mis à rire :

« En fait tu danses pour me chauffer, ce n’est pas mal. Danse pour moi baby. Si tu veux faire de la pole dance, j’ai une grande barre qui n’attend que toi.»

J’avais étudié dans ma vie, les différents styles de combat. La danse de combat était certes un des styles que je connaissais le moins, mais j’avais vu il n’y a pas longtemps au cinéma un film qui en parlait, enfin c’était pas moi qui l’avait vu, mais quelqu’un qui avait mis ce souvenir dans ma tête. Une femme, une rousse se servait de cette danse pour se battre et ma curiosité avait fait que j’avais lu quelques informations dessus, mais rien de bien sorcier. Cependant, je savais que c’était quelque chose dont il fallait que je me méfie.


Emi Burton
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Isaac & Angy


Sur le ring, quelque part à Camden Market.

Ton sourire se fait carnassier. Un regard de prédateur, réhaussé par la lueur infernale qui illumine tes deux pupilles. Tu t’accroupis au centre du ring et tu fermes les yeux, pour mieux les rouvrir et le fixer, droit dans les yeux. Tu t’en branles, du cirque qu’il fait pour sa pipe journalière envers une pouffiasse qui semble ne s’en réjouir que si tu y glisses ta petite liasse de billet. Tu t’en branles, du videur qui passe à côté de toi après avoir été projeté dehors sans ménagement. Tout ce que tu vois, c’est ce gamin capricieux qui a dépassé le stade de l’adolescence. Tout ce que tu vois, c’est la façon dont tu vas manipuler les choses pour le faire sortir et reprendre ta mission de ce soir.
Pas à pas, tu franchis la distance entre lui et toi, sans ciller lorsque tu lèves la tête pour continuer à soutenir son regard. Il a beau avoir près d’une quarantaine de centimètre en plus, personne n’ose rire quand tu arrives à sa hauteur. La salle semble attendre, guetter le moindre tes mouvements pour hurler de joie ou siffler de dédain. Tu prends la peine de faire une pause. Tu mesures la température entre vous, l’électricité et la tension qui vous dévore puis tu te l’appropries pour faire ce que tu fais le mieux : envenimer une situation.

« Moi ? Blessée ? » Ton sourire s’étire, ta voix vibre d’ironie. « J’aimerais bien voir ça. »

Tout en toi respire la confiance absolue. Tu crois ce que tu dis, tu vis ce que tu dis. Tu sais qu’il ne te touchera pas. Tu sais que, quoi qu’il arrive, c’est lui qui finira plié en deux sur le brancard. Et ça se sent. Ça se sent dans l’air qui crépite. Ça se précise même lorsque tu poses un doigt sur son cœur, ta main mimant un pistolet. La doublure de peau de ton gant frotte contre ta paume et l’ambiance s’alourdit brutalement. Tu fais volteface et, sans un mot de plus, tu retournes sur le ring. Ton ring. Tu l’attends, lui et sa grande gueule.

Cette fois, tu prends plus d’espace. Tu as besoin de plus d’espace. Ton regard embrasse les parois de la cage de protection en métal avant que tes paupières ne se ferment. Tout ce que tu entends, c’est vos respirations. La sienne est saccadée, plus longue, plus ample. La respiration d’un homme sous comprimé. Ton premier. Ta concentration reste pleine pendant cinq minutes. Cinq longues minutes que tu passes immobiles, les yeux clos, ta volonté toute entière tournée vers lui. Et, à l’instant où tu penses entendre poindre l’impatience en lui, tu laisses la musique prendre le pas sur son rythme.

Le premier coup le frôle et, cette fois-ci, tu ne l’esquives plus. Tu l’accompagnes. Tu suis ses mouvements, avec la minutie d’un orfèvre sur un bijou. Tu bouges presque contre lui, sans pourtant qu’il puisse réussir à faire plus que t’effleurer ou faire glisser ses doigts dans tes cheveux. Tu ne le quittes pas du regard mais ce n’est pas lui que tu scrutes. A son contact, tu apprends. Tu l’évites, parfois trop tôt parfois presque trop tard, tu lui files entre les doigts avec les deux rythmes qui résonnent en toi : celui de ta magie, millimétré, qui s’abreuve de chacun de ses gestes et celui de la musique désarticulée qui passe dans la boîte de nuit à cette heure tardive.

Tu en oublies tout, autour de toi, tellement l’effort te demande de centrer sur lui et presque lui uniquement. Tu découvres comment bouge un drogué, entouré par un élément perturbateur et de la musique bas de gamme. Et tu apprends. Lentement, mais surement.

Emi Burton
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